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Photo(s) de cette semaine

La force réveillée d'une étoile

Un sabre laser cosmiqueloupe

Parfaitement synchronisée avec la sortie de "Star Wars Episode VII: the Awakens Force", le télescope spatial Hubble de la NASA / ESA a imagé un sabre laser cosmique à double lame. Dans le centre de l'image, partiellement obscurcie par un manteau Jedi sombre comme de la poussière, une étoile adolescente tire des jets jumeaux dans l'espace, ce qui démontre les forces redoutables de l'Univers.

Ce sabre laser céleste ne réside pas dans une galaxie lointaine, très lointaine, mais dans notre galaxie, la Voie Lactée. Plus précisément, il réside dans un patch turbulent de l'espace connu comme le complexe de nuage moléculaire d'Orion B, qui est situé à un peu plus de 1350 années-lumière dans la constellation d'Orion (Le chasseur)... Lire la suite.

Crédit photo : © ESA / Hubble & NASA, D. Padgett (GSFC), T. Megeath (Université de Toledo), et B. Reipurth (Université d'Hawaii). /¤¤/ Communiqué photo n° 1526 de spacetelescope.org.

XXL à la poursuite des amas de galaxies

Amas de galaxiesloupe

Les télescopes de l’ESO ont permis à une équipe d’astronomes internationale d'accéder à la troisième dimension dans un sondage à grande échelle des plus grandes structures de l’Univers liées par la gravitation : les amas de galaxies. Les observations effectuées par le VLT et le NTT dans le cadre du sondage XXL viennent compléter celles réalisées par d’autres observatoires dans le monde et depuis l’espace en support à un des plus grands sondages jamais réalisés sur les amas.

Les amas de galaxies sont des assemblées massives de galaxies qui hébergent de gigantesques réservoirs de gaz – la température y est si élevée que des rayons X y sont produits. Ces structures sont utiles aux astronomes car leur construction est influencée par des composants notoirement étranges de l’Univers – la matière noire et l’énergie noire. En étudiant leurs propriétés à différentes étapes de l’histoire de l’Univers, les amas de galaxies peuvent ainsi dévoiler le côté obscur de l’Univers encore très mystérieux aujourd’hui... Lire la suite.

Crédit photo : © ESA/XMM-Newton/XXL survey consortium/(S. Snowden, L. Faccioli, F. Pacaud) /¤¤¤/ Communiqué de presse de l'ESO n° eso1548..

Les articles de la semaine

Une mystérieuse tache sombre sur une naine brune

La tache brune de la naine brune W1906+40loupe

Une petite étoile relativement froide peut, comme Jupiter, arborer une tempête à sa surface durant plusieurs années. Celle découverte sur la naine brune W1906+40, un astre qui a été observé par trois télescopes spatiaux, a à peu près la même dimension et pose question car les astronomes n'avaient encore jamais observé un tel phénomène sur ces modestes étoiles tièdes, à peine plus grandes qu'une planète géante.

Une planète géante avec une grande tache rouge ? C’est Jupiter bien sûr. Observé pour la première fois en 1665 par J. D. Cassini, ce phénomène atmosphérique, caractéristique de la plus grosse planète du Système solaire, a mesuré jusqu’à trois fois la taille de la Terre à la fin du XIXe siècle. Plus récemment, il a rétréci considérablement pour atteindre près de 15.000 km (fin 2013). Nous connaissons cet anticyclone émaillé d’ocre depuis 350 ans et il est toujours là, sans que l’on sache encore s’il est transitoire (quelques siècles ou millénaires ?) ou permanent. Autour du Soleil, Jupiter n’est pas la seule planète gazeuse à en arborer : Neptune, par exemple, présente un sombre nuage bleu cerné de cirrus blanc.

Et nul doute qu’il en est de même ailleurs, pour les innombrables exoplanètes géantes qui peuplent la Galaxie. En règle général, hélas, leurs grandes distances nous empêchent d’observer leurs surfaces. En général oui… car depuis le début de la décennie, la caractérisation de l’atmosphère de Jupiter chaudes commence à se multiplier... Lire la suite.

Crédit photo : © Nasa, JPL-Caltech. /¤¤¤/ Article de Xavier Demeersman, (Futura-Sciences).

Dans le berceau des galaxies géantes elliptiques, un foisonnement d'étoiles...

Galaxies naissantes aux confluents des filaments de matière noireloupe

Elles se développent très loin de nous dans les nœuds des filaments de matière noire : les jeunes galaxies « monstrueuses », futures géantes elliptiques, affichent un taux de formation d’étoiles cent à mille fois supérieur à celui, actuel, de notre Voie lactée. C'est ce que montrent les observations combinées de trois instruments, en radio et dans le visible.

En s'intéressant à la genèse de galaxies géantes et « monstrueuses » durant la tendre enfance de l’univers, une équipe de chercheurs japonais est tombée sur un nid de plusieurs candidats représentatifs. De gros bébés, riches en poussière, au sein desquels le taux de formation d’étoiles est des centaines voire des milliers de fois supérieur à celui constaté à présent dans notre paisible galaxie spirale, la Voie lactée. Ces futures galaxies géantes elliptiques ont été débusquées à quelque 11,5 milliards d’années-lumière de la Terre. Les membres les plus connus de cette catégorie visible aujourd’hui dans l’univers local sont Maffei 1, pour la plus proche, et, bien sûr, Messier 87 (M87), qualifié de super-poids lourd avec ses quelque 4.000 milliards de masses solaires !

Les astrophysiciens ont identifié cet essaim de jeunes galaxies dans un petit échantillon du ciel nommé SSA22 au sein de la constellation du Verseau, étudié dans un premier temps dans les longueurs d’onde submillimétriques avec le radiotélescope de 10 mètres ASTE de la NAOJ (National Astronomical Observatory of Japan)... Lire la suite.

Crédit photo : © Alma, ESO, NAOJ, NRAO. /¤¤¤/ Article de Xavier Demeersman, (Futura-Sciences)..

Vidéo(s) de la semaine

New Horizons capture des images de Pluton ultra-détaillées

Ces images sont les plus détaillées jamais prises de Pluton. Elles font partie d’une séquence capturée par New Horizons lors du survol de la planète naine le 14 juillet 2015. Découvrez-les, assemblées par les scientifiques de la Nasa, au cours de cette vidéo... Lire la suite.

Crédit vidéo : © NASA. /¤¤/ Article de Jonathan Sare, (Futura-Sciences).

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