Notre univers
www.michel-lambours.fr/espace

logo futura-espace

LES ARTICLES FUTURA-SCIENCES

PICSAT, LE NANOSATELLITE SILENCIEUX DEPUIS QUATRE ANS, A DONNÉ SIGNE DE VIE !

Le nanosatellite 'Picsat'
Vue d'artiste de Picsat, un Cubesat à trois unités, conçu pour étudier en continu l'étoile Bêta Pictoris. L'arrière plan, une image de la Terre, est une photo prise par Thomas Pesquet lors de son séjour à bord de la Station Spatiale Internationale. Crédit photo : © Lesai, observatoire de Paris et Thomas Pesquet, ESA.

PicSat, le nano-satellite du Lesia (Observatoire de Paris), dédié à l'observation de l'étoile Bêta Pictoris, a récemment contacté la Terre. C'est d'autant plus surprenant qu'il était silencieux depuis plus de 4 ans et demi ; l'équipe du projet avait perdu tout espoir de l'entendre à nouveau. Il était tombé en panne seulement deux mois après son lancement, en janvier 2018. Sylvestre Lacour, responsable de la mission, nous explique ses derniers rebondissements et se veut prudent quant à une éventuelle reprise du contrôle du satellite.

Étonnant ! Silencieux depuis 4 ans et demi, le nano-satellite PicSat vient d'envoyer des signaux radio, captés par la communauté radio-amateur...

Conçu et fabriqué au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Lesia), PicSat avait été lancé à bord d'un lanceur PSLV indien le 10 janvier 2018. Il avait pour seul objectif d'étudier en continu l'étoile Bêta Pictoris grâce à un télescope de seulement cinq centimètres de diamètre. Le but était d'observer un éventuel transit de sa planète géante. Mais le signal avait disparu au bout de 2 mois et l'équipe du projet s'était résolue à cette fin prématurée du satellite. Autour de Sylvestre Lacour, responsable de la mission, l'équipe -- en grande partie dissoute -- s'est de nouveau mobilisée dans l'urgence pour rétablir une communication montante... Lire la suite

Article de Rémy Decourt, (Futura-Sciences).

CE QUASAR SIDÈRE LES ASTRONOMES : "JE NE CROIS PAS QUE NOUS EN TROUVERONS UN AUTRE COMME CELUI-CI"

Un quasar
Des chercheurs de l'université nationale australienne ont découvert un trou noir qui grossit à une vitesse folle. Crédit photo : © unlimt3d, Adobe Stock.

Chaque seconde, il avale l'équivalent d'une Terre. Et il grossit. À une vitesse qui n'a pas d'égal. En tout cas pour un trou noir situé à moins de 9 milliards d'années-lumière de nous.

«Ce trou noir est tellement aberrant que même s'il ne faut jamais dire jamais, je ne crois pas que nous en trouverons un autre comme celui-ci.» C'est ainsi que Christian Wolf, astrophysicien à l'Université nationale australienne, décrit, dans un communiqué, l'incroyable objet qu'il vient de découvrir avec son équipe. Un trou noir comme un ogre. Qui avale l'équivalent d'une Terre chaque seconde. Un record pour un trou noir à moins de 9 milliards d’années-lumière de nous.

Résultat, ce trou noir baptisé J1144 est aujourd'hui 500 fois plus grand que le trou noir supermassif au centre de la Voie lactée. Le fameux Sagittarius A*. Ce qui signifie que les orbites de toutes les planètes de notre Système solaire pourraient se noyer à l'intérieur de son horizon des événements -- la limite dont rien ne peut s'échapper... Lire la suite.

Article de Nathalie Mayer, (Futura).

pages >>

 

archives des unes >>

années précédentes

 

2022 >>

article3.php

Bookmark and Share