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Notre système solaire, (2ème partie)

Cette deuxième partie aborde le système dit externe qui comprend les 4 planètes suivantes, (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune), qui sont des géantes gazeuses. Une planète est dite géante dès que son plus grand diamètre dépasse les 48000 km.

Revoir la première partie qui est consacrée au Soleil et aux 4 planètes rocheuses ou telluriques.

Les planètes gazeuses

Elles occupent la partie externe du système solaire et sont les plus grosses. Dans l'ordre d'éloignement par rapport à notre étoile, il s'agit de Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus.

JUPITER

Jupiter C'est la plus grosse planète de notre système solaire. Son diamètre est de 142984 km, (soit 11 fois environ celui de notre planète), mais par contre n'est que de 133708 km aux pôles ce qui provoque un renflement équatorial important. Elle se situe en moyenne à 778 500 000 km du Soleil, et met environ 12 ans pour parcourir son orbite. Sa masse est de 318 fois celle de la terre environ, mais sa densité est de 0.240 fois celle de notre planète. Sa température moyenne est de -153°C. Son atmosphère se compose de trois couches distinctes : la couche externe serait constituée de nuages de glace d'ammoniac, la suivante de nuages d'hydrogénosulfure d'ammonium, la dernière de nuages d'eau et de glace. Elle a un grand nombre de satellites, (66), dont 4 suscitent la curiosité des astronomes, notamment dans la recherche de vie extra-terrestre.

SATURNE

SaturneComme Jupiter, c'est une géante gazeuse et son diamètre est de 120536 km à l'équateur, mais de 10,8% inférieur pour le diamètre polaire, et donc un renflement équatorial plus important encore que celui de Jupiter. La distance moyenne par rapport au Soleil est de 1 429 394 069 km. Elle met 29 ans et 166,98 jours pour accomplir sa révolution sidérale. Sa masse est 95,16 fois celle de la terre, mais sa densité est de 0.125 fois celle de la Terre. Son atmosphère est composée à 97% d'hydrogène et à 3% d'hélium. Bien entendu, lorsqu'on parle de Saturne comment ne pas évoquer ses anneaux magnifiques. Ce sont eux qui en font sans doute la plus belle planète à observer dans notre système solaire. Elle a 56 satellites connus. Ces lunes les plus observées sont Titan dotée d'une atmosphère et Encelade qui connaît des éruptions de volcan de glace, indiquant qu'il existe de l'eau dessous sa croûte glacée.

URANUS

UranusUne géante gazeuse, elle aussi. C'est la 3ème planète par sa taille et la 4ème par sa masse. Son diamètre équatorial est de 51118 km, (environ 4 fois celui de notre planète). Elle est distante du Soleil de 2 875 038 607 km. Sa révolution sidérale dure 84 ans et7,48 jours. Sa masse est de 14,54 fois celle de la Terre, mais sa densité est de 0.23 fois celle de la Terre. Son atmosphère est composée de 83% d'hydrogène, 15% d'hélium et de 2% de méthane. Comme Jupiter et Saturne, elle est entourée d'anneaux, invisibles depuis la terre et a un système satellitaire fait de lunes de taille réduite. Il a fallu attendre le passage de Voyager-2 le 24 janvier 1986 pour découvrir enfin ce point bleuâtre longtemps pris pour une étoile lointaine. Une particularité d'Uranus est que son axe de rotation se trouve quasiment dans son plan orbital ; le plan équatorial d'Uranus ainsi que le plan orbital de ses satellites connus sont quasi perpendiculaires au plan de son orbite autour du Soleil.

NEPTUNE

NeptuneC'est la dernière planète de notre système solaire, gazeuse, elle aussi. Son diamètre est de 49528 km, (environ 3,8 fois celui de la terre). Sa distance par rapport à notre étoile est de 4 503 443 661 km, et elle parcourt son orbite en 165 ans environ. Il est à noter que celle-ci est quasiment circulaire. Sa masse est de 17,2 fois celle de la Terre et sa densité est de 1,64 gm/cm3. Elle a 8 lunes dont 6 ont été découvertes lors du survol de Voyager-2. La plus connue est Triton. Son atmosphère est composée à 85% d'hydrogène, 13% d'hélium et 2% de méthane. Elle est entourée d'anneaux comme ses compagnes du système solaire externe. Ceux-ci sont assez particuliers puisqu'ils ont des arcs de matière. Cette particularité observée depuis la Terre par occultations d'étoiles en 1984 et 1985 a conduit à modifier le programme de Voyager-2 pour mieux étudier l'environnement de cette planète.

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