Le VLT cartographie les restes du repas d'une naine blanche
Grâce au Très Grand Télescope installé à l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili, une équipe internationale d'astronomes a, pour la toute première fois, analysé en détail les vestiges d'une collision fatale entre une étoile morte et l'astéroïde qui lui a servi de repas. Les résultats de ces observations donnent un aperçu de la lointaine destinée de notre Système Solaire.
Dirigée par Chistopher Manser, doctorant à l'Université de Warwick au Royaume-Uni, l'équipe a utilisé les données acquises par le Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO ainsi que divers instruments équipant d'autres observatoires pour étudier les débris d'un astéroïde autour d'un vestige stellaire – une naine blanche baptisée SDSS J1228+1040... Lire la suite.
Quatre mois après le survol historique de New Horizons, les scientifiques de la mission sont émerveillés par les découvertes inattendues - et par la façon dont certains préjugés sur Pluton étaient carrément mauvais.
Les résultats du survol du 14 juillet de Pluton par News Horizons et de ses lunes continuent à s'écouler vers la Terre (environ 80% des données sont encore invisibles). Mais après quatre mois d'attente, les scientifiques de la mission se sont finalement adressés à un auditoire de leurs pairs pour révéler ce qui a été appris jusqu'ici. Le cadre était la réunion annuelle de l'American Astronomical Society la Division des sciences planétaires, qui s'est tenue cette semaine à National Harbor, Maryland.
Les images de la sonde ont déjà montré que Pluton possède une géologie inattendue dynamique, avec d'imposantes montagnes de glace, des plaines fraîches de glace d'azote qui suintent lentement comme les glaciers, et une croûte profondément fracturée. Maintenant, vous pouvez ajouter des "volcans de glace géants" à cette liste. En savoir plus
V774104, l'objet connu le plus lointain du Système solaire
Des astronomes viennent d'annoncer la découverte de l’objet le plus lointain jamais observé dans le Système solaire. V774104 est trois fois plus éloigné du Soleil que Pluton et 103 fois plus loin que la Terre. Il est donc à 103 UA de lui, détrônant le précédent record, détenu par la planète naine Éris, à 97 UA. Cet objet, dont la taille est estimée pour l’instant entre 500 et 1.000 km, pourrait bien bouleverser notre conception du Système solaire.
La découverte d’un nouvel objet aux confins du Système solaire annoncée ce mardi 10 novembre à l’occasion de la 47e rencontre de la Division des sciences planétaires de l’AAS (American Astronomical Society), montre qu’en ce début de XXIe siècle, nous sommes encore loin d’avoir exploré tous les recoins de notre « maison » qui abrite notre « berceau », la Terre (dixit Constantin Tsiolkovski). Pourtant, nous avançons peut-être à pas de géant, débusquant au cours de ces 20 dernières années une multitude de nouveaux mondes, ici et ailleurs : des planètes naines « chez nous », des lunes qui cachent des océans (Encelade), des systèmes extrasolaires, etc. À chaque fois, ces découvertes proposent d’élargir nos conceptions – comme ce fut le cas, par exemple, avec 51 Pegasi b et ses autres consœurs, les Jupiter chaudes, qui ont remis en cause les modèles théoriques sur la place des planètes géantes... Lire la suite.
Cette visualisation scientifique prend le téléspectateur à travers l'espace interstellaire et dans un modèle 3D de la Nébuleuse Orion. Sept tirs individuels d'environ dix secondes chacun sont trans-effacés ensemble pour former l'ordre. Après, à travers les étoiles, la caméra descend par le voile bleuâtre de gaz d'Orion, en bas de la vallée taillée par des vents et la haute radiation d'énergie et devant les étoiles brillantes du trapèze dans le cœur de la nébuleuse. Le modèle 3D combine la connaissance astronomique, l'intuition scientifique et l'interprétation artistique pour créer un voyage terrifiant dans l'étoile formant le nuage.
