Êtes-vous allés dehors pour voir la superlune le 03 décembre Ici, la lune est vue alors qu'elle etait rose ce soir là à Washington DC. Cette pleine lune est la première d'une série de trois superlunes consécutives. Les deux autres auront lieu le 1 janvier et le 31 janvier 2018. Une superlune se produit lorsque l'orbite de la lune est la plus proche (périgée) vers la terre en même temps qu'elle est pleine... Lire la suite
La sonde Juno a photographié de près une énorme formation nuageuse sur Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire.
Sur Jupiter, les éléments se déchaînent avec une violence bien supérieure à ce que nous connaissons sur Terre. La sonde spatiale Juno en fournit l’illustration avec une nouvelle photo prise le 24 octobre 2017. Depuis une distance de 10108 km (moindre que le diamètre de la Terre), sa caméra a saisi une énorme tempête visible en surface de la géante gazeuse... Lire la suite.
L'INSTRUMENT MUSE COMPLÈTE LE SONDAGE SPECTROSCOPIQUE LE PLUS PROFOND JAMAIS RÉALISÉ
Les astronomes utilisant l'instrument MUSE sur le Very Large Telescope de l'ESO au Chili ont mené le sondage spectroscopique le plus profond jamais réalisé. Ils se sont concentrés sur le champ ultra-profond de Hubble, mesurant les distances et les propriétés de 1600 galaxies très faibles dont 72 nouvelles galaxies qui n’avaient jamais été détectées auparavant, même par le télescope spatial Hubble. Ce jeu de données révolutionnaire a déjà donné lieu à dix articles scientifiques publiés dans un numéro spécial d'Astronomy & Astrophysics. La richesse exceptionnelle des informations fournies par MUSE donne aux astronomes un aperçu de la formation des étoiles dans l'Univers primordial. Il permet aussi d'étudier les mouvements et autres propriétés des galaxies primordiales. Cette avancée spectaculaire de notre connaissance de l’Univers lointain est rendue possible grâce aux capacités spectroscopiques uniques de MUSE.
L'équipe MUSE HUDF Survey, dirigée par Roland Bacon du Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon, France), a utilisé MUSE (Multi Unit Spectroscopic Explorer) pour observer le champ ultra profond de Hubble (heic0406), une zone très étudiée du sud dans la constellation du Fourneau, notamment par le télescope spatial Hubble. Cela a abouti aux observations spectroscopiques les plus profondes jamais réalisées, avec la mesure d'informations spectroscopiques précises pour 1600 galaxies, dix fois plus que ce qui a été laborieusement obtenu dans ce domaine au cours de la dernière décennie par les grands télescopes au sol.
Les images de l’HUDF, publiées en 2004, prises par le télescope spatial Hubble de la NASA / ESA ont été pionnières dans les observations de l’Univers lointain. Elles ont sondé plus profondément que jamais cette région du ciel et ont révélé une ménagerie de galaxies datant de moins d'un milliard d'années après le Big Bang... Lire la suite
DES OBSERVATIONS DE L'ESO TÉMOIGNENT DE L'ÉTRANGE NATURE DU...
Tout premier astéroïde interstellaire détecté à ce jour. Le VLT dévoile un objet de couleur rouge foncé et de forme allongée.
Des astronomes ont pour la toute première fois étudié un astéroïde en provenance de l’espace interstellaire lors de sa traversée de notre Système Solaire. Des observations effectuées au moyen du Very Large Telescope de l’ESO au Chili et d’autres observatoires disséminés à la surface du globe ont montré que cet objet particulier a voyagé dans l’espace des millions d’années avant de pénétrer à l’intérieur de notre système stellaire. C’est un objet de couleur rouge foncé, de forme très allongée, de composition métallique ou rocheuse, qui ne ressemble en rien aux composants habituels du Système Solaire. Les résultats de cette étude paraîtront au sein de l’édition du 20 novembre 2017 de la revue Nature.
Le 19 octobre 2017, le télescope Pan-STARRS 1 détecta depuis Hawaï un petit point de lumière se mouvant dans le ciel. A première vue, il ressemblait à un astéroïde de faibles dimensions se déplaçant à vitesse élevée. Toutefois, des observations complémentaires ont permis de précisément définir son orbite. Les calculs révélèrent, sans l’ombre d’un doute, que son origine différait nettement de celle de l’ensemble des astéroïdes et autres comètes observés à ce jour. Cet objet provenait, non pas de l’intérieur du Système Solaire, mais de l’espace interstellaire, en effet. Bien que classifié en premier lieu parmi les comètes, les observations de l’ESO ainsi que d’autres observatoires ne révélèrent aucun signe d’activité cométaire lors de son passage à proximité du Soleil en septembre 2017. L’objet a donc été rangé dans la classe des astéroïdes interstellaires et baptisé 1I/2017 U1 (`Oumuamua)
“Il nous fallait agir rapidement” précise l’un des membres de l’équipe, Olivier Hainaut de l’ESO à Garching en Allemagne. “ Oumuamua s’éloignait déjà du Soleil en direction de l’espace interstellaire”... Lire la suite.
Comment chasser les trous noirs puisqu'on ne les voit pas ? En repérant les effets, parfois dantesques, qu'ils imposent à leur environnement, par exemple en accélérant la matière. On peut aussi, depuis peu, « écouter » le bruit de leurs collisions en détectant les ondes gravitationnelles.
Les trous noirs sont des régions fermées de l'espace-temps dont rien, pas même la lumière, ne peut sortir. Contrairement à ce que l'ont croit souvent, ce n'est pas la présence d'une singularité qui définit un trou noir. Comment peut-on espérer les détecter ? Ces astres compacts, qui peuvent provenir de l'effondrement des étoiles ou d'autres processus mal compris survenus au début de l'univers, peuvent toutefois signaler indirectement leur présence et ce de plusieurs façons... Lire la suite