La nébuleuse Calabash, photographiée ici - qui a le nom technique OH 231,8 + 04.2 - est un exemple spectaculaire de la mort d'une étoile de faible masse comme le Soleil.
Cette image prise par le télescope NASA / ESA Hubble montre l'étoile passant par une transformation rapide d'une géante rouge à une nébuleuse planétaire, au cours de laquelle elle souffle ses couches extérieures de gaz et de poussière dans l'espace environnant. Le matériau récemment éjecté est craché dans des directions opposées avec une immense vitesse - le gaz en jaune se déplace à près d'un million de kilomètres à l'heure... Lire la suite.
Les astronomes étudient depuis fort longtemps les nuages de gaz brillant et de poussière cosmique référencés NGC 6334 et NGC 6357. Cette nouvelle et gigantesque image acquise par le Télescope de Sondage du Very Large Telescope de l’ESO en constitue simplement la plus récente. Dotée de quelque deux milliards de pixels, elle est l’image la plus vaste publiée à ce jour par l’ESO. Les formes suggestives qu’arborent ces nuages expliquent leurs appellations respectives : la Nébuleuse de la Patte de Chat et la Nébuleuse du Homard.
NGC 6334 se situe à quelque 5500 années-lumière de la Terre. NGC 6357 est quant à elle plus éloignée – distante d’environ 8000 années-lumière. L’une et l’autre appartiennent à la constellation du Scorpion, et se situent non loin de l’extrémité de sa redoutable queue... Lire la suite.
Les astronomes ont enfin observé quelque chose qui a été prédit , mais jamais vu: un flux d'étoiles reliant les deux Nuages de Magellan. Ce faisant, ils ont commencé à percer le mystère entourant le Grand Nuage de Magellan (LMC) et le Petit Nuage de Magellan (SMC). Et se sint servis de l'extraordinaire puissance de l'observatoire Gaia de l'Agence Spatiale Européenne, (ESA), pour le faire.
Les Nuages de Magellan Grand et Petit (LMC et SMC) sont des galaxies naines "satellites" de la Voie lactée. L'étude de l'équipe d'astronomes, dirigée par un groupe de l'Université de Cambridge, a porté sur les nuages et sur un type particulier de très vieilles étoiles: RR Lyrae. RR Lyrae sont des étoiles variables qui ont été autour des nuages depuis les premiers jours. Les nuages ont été difficiles à étudier parce qu'ils s'étalent largement, mais la vue panoramique unique de Gaïa de l'ensemble du ciel, a facilité cette étude... Lire la suite
Article d'Evan Gough, (Universe Today).
L'UNIVERS ACCÉLÈRE PLUS VITE QUE PRÉVU ET DÉFIE LES COSMOLOGISTES
Dans le cadre du modèle cosmologique standard, l'énergie noire est une vraie constante cosmologique qui ne varie pas dans le temps. Mais une nouvelle estimation de la vitesse d'expansion de l'univers observable remet cette hypothèse en question. Plus généralement, elle suggère qu'il faudrait modifier le modèle cosmologique à l'aide d'une nouvelle physique.
Il y a presque un an, Futura-Sciences avait demandé l'avis du cosmologiste français Alain Blanchard au sujet d'une annonce faite par le prix Nobel de physique Adam Riess. En compagnie de ses collègues, il avait obtenu une nouvelle valeur de la mythique constante de Hubble. Pour cela, ils avaient utilisé les fameuses étoiles variables que sont les Céphéides, observées avec le télescope spatial Hubble. Or la valeur mesurée était un peu plus élevée que celle déduite de l'analyse des données collectées par Planck en observant le rayonnement fossile.
Astrophysiciens et cosmologistes se sont alors brusquement retrouvés confrontés au dilemme suivant, selon Alain Blanchard : « soit, on croit aux mesures de la constante de Hubble par Riess, et aux mesures de Planck, et alors on a le signe d'une nouvelle physique, soit il y a une des données qui est un peu biaisée... ». Lire la suite.
La descente et l’atterrissage de la capsule Huygens à la surface de Titan, plus grosse lune de Saturne, fut un grand moment dans l’histoire de l’exploration de notre Système solaire. Cette vidéo nous invite à revivre ce moment riche en découvertes qui a duré deux heures et demie. Avant le 14 janvier 2005, l’humanité n’avait encore jamais vu ce que ce satellite de plus de 5.000 km de diamètre dissimulait sous son épaisse atmosphère... Lire la suite