ARP 299

Arp 299 est un système où deux galaxies sont en train de fusionner.

Les données de Chandra ont révélé 25 sources de rayons X de type lumineux dans Arp 299, dont 14 classées comme "ULXs".

Ces ULX sont probablement des systèmes binaires où un trou noir ou une étoile à neutrons tire du matériau d'une étoile associée... Lire la suite.

Crédit photo : © Rayon X: NASA / CXC / Univ de Crète / K. Anastasopoulou et al., NASA / NuSTAR / GSFC / A. Ptak et al; Optique: NASA / STScI. /¤¤/ Communiqué de Chandra.si.edu.

LE VST CAPTURE UN MAGNIFIQUE 3 EN 1

Sur cette gigantesque nouvelle image de trois gigapixels acquise par le Télescope de Sondage (VST) du VLT de l’ESO figure, aux côtés de deux célèbres objets célestes, une troisième structure de renommée moindre – soit, de droite à gauche : le nuage de gaz rougeoyant de faible luminosité baptisé Sharpless 2-54, l’emblématique Nébuleuse de l’Aigle et la Nébuleuse Omega. Ce trio cosmique fait partie d’un vaste complexe de gaz et de poussière au sein duquel naissent des étoiles dont le rayonnement emplit leur environnement.

Sharpless 2-54, la Nébuleuse de l’Aigle et la Nébuleuse Omega se situent à quelque 7 000 années lumière de la Terre – les deux premières appartiennent à la constellation du Serpent, la troisième au Sagittaire (L’Archer). Cette région de la Voie Lactée abrite un vaste nuage de matière propice à la formation d’étoiles. Ainsi, chacune des trois nébuleuses – en particulier les étoiles qui les composent – est née de la condensation suivie de l’’effondrement de la matière composant ce nuage... Lire la suite.

Crédit photo : © ESO. /¤¤¤/ Communiqué de presse photo de l'ESO n° 1719.

LA VOIE LACTÉE SERAIT DANS UN VIDE COSMIQUE

La Voie lactée et d'autres galaxies et amas de galaxies dans son voisinage feraient en réalité partie d'une région moins dense en matière que la moyenne de l'univers observable. Ce vide cosmique, comme on l'appelle, expliquerait pourquoi deux méthodes de mesures différentes de la vitesse d'expansion du cosmos ne s'accordent pas très bien.

CE QU'IL FAUT RETENIR

• L’univers observable est une sorte de mousse où se concentrent les amas et superamas de galaxies à l’échelle de quelques centaines de millions d’années-lumière, bien qu’il puisse en général être considéré comme homogène à de plus grandes échelles.
• Des observations soutiennent l’idée que notre galaxie serait en fait dans une zone de sous-densité, donc à l’intérieur de l’équivalent d’une bulle de cette mousse. Dans le jargon des cosmologistes, c’est un vide cosmique et il serait d’un diamètre d'environ 2 milliards d’années-lumière.
• Avec une gravité plus faible dans cette bulle, nous mesurerions une expansion de l’univers plus rapide que prévu avec les supernovas, mais ce ne serait qu’un phénomène local.

Depuis quelques décennies, les astrophysiciens sont en train de réaliser une cartographie de plus en plus précise de l'univers observable en plongeant leur regard sans cesse plus profond dans le cosmos, que ce soit avec des radiotélescopes quand ils cherchent à repérer les quasars, ou avec des télescopes opérants dans le visible comme c'est le cas avec des campagnes d'observations aussi célèbres que celle du Sloan Digital Sky Survey (SDSS)... Lire la suite

Crédit photo : © ESO/Digitized Sky Survey 2/L. Calçada. /¤¤¤/ Article de Laurent Sacco, (Futura).

LES NOUVEAUX RÉSULTATS DE CURIOSITY SUGGÈRENT UN ANCIEN LAC MARTIEN "FAVORABLE À UNE VIE MICROBIENNE DIFFÉRENTE"

Mars était-elle habitable? Est-ce que la vie y existe réellement? Ce sont deux des plus grandes questions pour les scientifiques planétaires et, lentement mais sûrement, nous nous rapprochons de leur réponse. Eh bien, la première a été, grâce aux nombreux orbiteurs, landers et rovers qui ont été envoyés à la planète rouge au cours des dernières décennies que Mars était en effet beaucoup plus habitable dans le passé lointain, qu'elle ne l'est maintenant, bien que nous ne sachions toujours pas si elle était effectivement habitée , deux choses différentes. Une grande partie des données confirmant l'habitabilité du passé provient du roadster Curiosity, qui a exploré un ancien lit de lac dans le cratère Gale, et maintenant de nouveaux résultats suggèrent que ce lac offre simultanément plusieurs types d'environnements favorables aux microbes. C'est une bonne nouvelle pour la possibilité d'une certaine forme de vie.

Curiosity avait déjà trouvé des preuves pour le lac précédent ou une série de lacs, qui ont déjà rempli le cratère il y a environ 3 milliards d'années, mais maintenant, il existe des preuves supplémentaires que l'eau a duré plus longtemps que prévu. Les résultats proviennent d'une étude approfondie des données des trois premiers ans et demi de la mission. Ils montrent que les conditions environnementales dans le lac diffèrent d'une partie à l'autre, alors que les conditions étaient stables dans l'ensemble. Cela aurait permis à divers types de microorganismes d'exister simultanément.

L'étude de Curiosity sur les échantillons de roche a montré que le lac était stratifié, avec des différences chimiques entre les eaux peu profondes et les eaux profondes. Dans le cas du lac cratère Gale, l'eau peu profonde était plus riche en oxydants que dans les eaux plus profondes... Lire la suite, (sur America Space).

Crédit photo : © NASA / JPL-Caltech. /¤¤¤/ Article de Paul Scott Anderson, (Planétaria et America Space).

L'ASTEROÏDE ITOKAWA

Cette animation permet d'admirer Itokawa, le premier astéroïde dont un échantillon, prélevé par la sonde japonaise Hayabusa, est revenu sur Terre. Les analyses ont montré que ce géocroiseur assez petit est en fait le résultat de l'union de deux corps distincts... Lire la suite.

Crédit vidéo : © Jaxa, ESO, L. Calçada, M. Kornmesser, Nick Risinger (skysurvey.org) via Dailymotion. /¤¤¤/ Article de Xavier Demeersman, (Futura).