Le Programme des Joyaux Cosmiques de l’ESO capture les nuages poussiéreux de la Chauve-Souris cosmique.
Dissimulée dans l’un des plus sombres recoins de la constellation d’Orion, cette Chauve-Souris Cosmique déploie ses ailes brumeuses dans l’espace interstellaire, sur quelque deux années-lumière. Elle est illuminée par les jeunes étoiles nichées en son sein – bien qu’encerclées d’épais nuages de poussière, leur rayonnement baigne la nébuleuse. Trop faiblement lumineuse pour être aperçue à l’oeil nu, NGC 1788 révèle, sur cette image – la plus détaillée à ce jour – ses douces couleurs au Very Large Telescope de l’ESO... Lire la suite.
Cette éblouissante région du Grand Nuage de Magellan (GNM) peuplée d’étoiles nouvellement formées a été acquise par l’instrument MUSE (Multi Unit Spectroscopic Explorer) installé sur le Very Large Telescope de l’ESO. La densité relativement faible de poussière au sein du GNM et la formidable acuité visuelle de MUSE ont permis de scruter cette région dans les moindres détails dans le domaine visible.
Cette région du Grand Nuage de Magellan (GNM) étincelle de couleurs chatoyantes sur cette image acquise par l’instrument MUSE (Multi Unit Spectroscopic Explore) sur le Very Large Telescope (VLT) de l’ESO. La région, baptisée LHA 120-N 180 B – N 180 B pour faire court – constitue un type de nébuleuse appelée région H II, et une abondante source de nouvelles étoiles... Lire la suite.
Un motif compliqué, tracé dans le sol de la Planète rouge par d'anciennes rivières, a été observé par le satellite Mars Express de l'ESA. C'est un nouvel indice en faveur d'un passé plus chaud et plus humide sur Mars.
L'eau sur Mars se fait aujourd'hui discrète, cachée essentiellement sous forme de glace dans son sous-sol et dans ses calottes polaires, mais il fut un temps où elle coulait librement à la surface comme le suggèrent de nombreuses traces d'anciennes rivières et d'un immense océan. De tels indices ont été observés pas plus tard qu'en novembre dernier par le satellite Mars Express, a révélé l'Agence spatiale européenne (ESA) dans un communiqué, partageant une image d'une structure tout en ramifications, étrangement similaire aux réseaux fluviaux terrestres.
Cette structure est un embranchement de vallées que l'on appelle « réseau de vallées », probablement drainées par des rivières et leurs affluents, comme pour les bassins versants sur Terre, sauf que l'on ne peut plus distinguer leur lit, enfoui sous les sédiments. Loin d'être inconnus sur Mars, les reliefs de ce genre se retrouvent essentiellement dans les hautes terres de l'hémisphère sud, une région très cratérisée âgée de 3,5 à 4 milliards d'années, et datent en général de la même époque... Lire la suite de l'article paru sur Futura-Espace, auteur : Floriane Boyer.
LA FIN D'UNE ÉPOQUE : LA NASA ABANDONNE LE ROVER OPPORTUNITY
La NASA a tenté une dernière fois de contacter le rover Opportunity Mars le 12 février, n’ayant entendu aucune réponse, a annoncé, à contrecœur, au revoir au rover géologue avec un enregistrement de la chanteuse de jazz Billie Holiday chantant: «Je vous verrai.» La direction de la NASA a alors officiellement déclaré le vaisseau spatial. perdu, huit mois après avoir perdu contact après une tempête de poussière, mettant ainsi fin à une mission remarquable de 15 ans.
Conçu pour fonctionner dans le dur environnement martien pendant seulement 90 jours et parcourir au moins un kilomètre, Opportunity a dépassé les attentes les plus folles de la NASA, couvrant 45 kilomètres depuis son atterrissage à Meridiani Planum le 24 janvier 2004.
Le robot à six roues a renvoyé 217 000 photos, inspecté en détail plus de 120 roches à l'aide de spectromètres et d'un imageur microscopique, a découvert sur son site de l'hématite, un minéral se formant dans l'eau, et mis en évidence d'un passé aqueux sur son lieu de repos final, une région proche du bord de Endeavour Crater connu sous le nom de "Perseverance Valley"... Lire la suite de l'article paru sur Astronomy Now.
LA VIDEO DU MOIS
LA FRANCE VUE PAR THOMAS PESQUET
Découvrez la France photographiée de l'espace par Thomas Pesquet au cours de ses six mois passés dans la Station spatiale internationale. Une belle balade pour voir la France autrement, à 400 kilomètres d'altitude... Lire la suite de l'article de Xavier Demeersman, (Futura).