SAINT-AMAND-LES-EAUX : PRESENTATION GENERALE

LA COMMUNE ACTUELLE

Saint-Amand est située dans le département du Nord, et dans l'arrondissement de Valenciennes. Elle est traversée par la Scarpe, affluent de l'Escaut. La ville et son fleuve, marque la limite Est de la Flandre française.

Elle occupe de petites collines sableuses à proximité du confluent de la Scarpe et du Décours. Principale ville de la plaine de la Scarpe, elle se situe à 10 km, (environ), de Valenciennes, le chef-lieu d'arrondissement et à 35 km de Lille, chef-lieu du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais.

Saint-Amand-Les-Eaux se trouve quasiment au coeur du parc naturel régional Scarpe-Escaut, (43000 hectares, 48 communes pour 162000 habitants et qui, associé au parc naturel des Plaines de l'Escaut, (Province du Hainaut en Belgique), forme le parc naturel transfrontalier du Hainaut.

Il ne s'agit pas ici de donner des statistiques. Simplement, la population de cette commune est de 16697 habitants au recensement partiel de 2010.

Les habitants s'appellent les amandinois(e)s. La ville est chef-lieu de canton, (Saint-Amand-les-Eaux), composé de 19 communes pour 58 519 habitants, (recensement de 2015).

Son économie est fondée sur les entreprises agroalimentaires, (eau minérale naturelle, brasserie de Saint-Amand) ; l'industrie pharmaceutique, (GlaxoSmithKline), l'équipementier Delos industries. En outre, il faut compter le casino, appelé Pasino, du groupe Partouche.

Le tourisme occupe une place importante avec la station thermale qui est la plus au Nord de notre pays et le parc naturel régional Scarpe-Escaut qui englobe la forêt domaniale de Saint-Amand-Raismes-Wallers et bien entendu les monuments représentés par la Tour abbatiale et l'échevinage. C'est une station de week-end fort appréciée des Lillois, Valenciennois et Belges.

Source : Wikipédia, en Creative Commons.

L'histoire

La ville doit son nom au moine Amand, évêque de Maestricht, mais surtout évêque missionnaire et fondateur d'abbayes qui, vers 633-639, reçut du roi Dagobert " un lieu situé entre les deux rivières de la Scarpe et de l'Elnon afin d'y étendre le culte libre ".

L'évêque fonda 2 oratoires, dans un premier temps, puis un monastère où il mourut vers 660-675.

Les moines ont procédé au déchiffrement de ce pays de marécages et de forêts, (forêts dont subsiste à l'heure actuelle la forêt domaniale de Saint-Amand-Raismes-Wallers), tandis que les paysans venaient s'installer près de l'abbaye pour y chercher protection contre les pillards, donnant naissance à la ville qui bien plus tard devint "Saint-Amand-en-Pévèle".

L'abbaye bénédictine d'Elnon, dès le IX° siècle, brilla d'un éclat incomparable. C'est dans cette abbaye que fut écrit le premier poème en langue romane.

Attaquée et pillée en 883 par les Normands, l'abbaye continua après cette calamité à briller d'un éclat particulier attesté par la présence de moines savants et lettrés qui font d'elle l'une des plus illustres de l'histoire ecclésiastique. Le moine Hucbald, au X° siècle fut à l'origine de grands progrès de la musique polyphonique. En 1432, Jean de Gênes termine le Catholicon, encyclopédie manuscrite dont la bibliothèque municipale possède un des cinq exemplaires.

L'abbaye et la ville connaissent bien des vicissitudes, (incendies, guerres et pillages). Le XVII° siècle, voit l'arrivée de l'abbé Nicolas du Bois, bâtisseur et organisateur, qui donna à la ville l'aspect qu'elle gardera près de 2 siècles. Il présida personnellement à la reconstruction de l'abbaye, (on prétend qu'il fut conseillé par Rubens), telle qu'on peut la voir sur diverses gravures de l'époque. Devenue propriété nationale en 1789, elle fut démantelée de 1797 à 1820. Grâce à l'intervention de Mathieu Dumoulin, avocat au parlement de Flandre, la Tour et l'Echevinage furent sauvés de ce démantèlement.

Source : Site de la mairie de Saint-Amand-les Eaux.